Notre approche des marchés financiers

En tant que partisan de l'inefficience des marchés financiers, nous sommes persuadés qu'il est possible de profiter du comportement parfois irrationnel des investisseurs.

Cette idée n'est pas nouvelle puisqu'elle est à l'origine de la création des deux écoles principales d'analyse des marchés financiers. D'un coté les analystes financiers et de l'autre les analystes techniques. Si leurs méthodes divergent, ils se rejoignent sur la possibilité de prévoir les variations à venir des marchés. Nous nous appuyons chez CS Consultants sur leurs travaux. Ils nous ont permis de développer une méthodologie stricte et des modèles dont l'objectif est de tirer profit des anomalies de cours découlant des décisions inappropriées des acteurs de marché.

  1. La première est celle des analystes financiers dont le plus illustre représentant est Benjamin Graham Benjamin GrahamBenjamin Graham (Londres,8 mai 1894 – 21 septembre 1976)
    est un économiste américain du xxe siècle. Il est considéré comme le "père des investisseurs value", fut professeur de Warren Buffett et aussi son ancien employeur.
    (père de la gestion value et à la base des stratégies d'investissement de Warren Buffet Warren BuffettWarren Buffett est né le 30 août 1930 à Omaha (Etats-Unis) est un homme d'affaires et investisseur américain. Surnommé « l'oracle d'Omaha », il fait partie des hommes les plus riches du monde. ). Ils se concentrent avant tout leur attention sur les sociétés dont ils vont décortiquer les résultats, le bilan, les perspectives... Ils complètent leurs analyses par des considérations macro économiques. Pour cette école, le marché peut valoriser d'une manière erronée un titre ou un marché. Il s'agira alors de profiter de cet écart entre la valorisation boursière d'un coté et la valeur "fondamentale" de l'autre.

    Le marché peut avoir tort, et dans ce cas un investisseur vigilant et courageux peut tirer profit de ces erreurs évidentes.

    Benjamin Graham

    Notre approche chez CS Consultants est fondée sur l'analyse du cycle économique. Nous nous appuyons sur l'étude d'indicateurs conjoncturels dans le but de détecter les inflexions du cycle. Sur cette base nous établissons un scénario de marché nous permettant d'établir des recommandations sur les principales classes d'actifs.

  2. Les analystes techniques font partie de la seconde école et s'appuient sur les écrits de Charles Dow Charles Henry DowCharles Henry Dow (6 novembre 1851 - 4 décembre 1902) était un journaliste américain, créateur de la société d'informations boursières Dow Jones and Company et du journal économique The Wall Street Journal. Il est considéré comme le père fondateur de l’analyse technique. afin de détecter les tendances futures sur les marchés. Dans ce but, ils examinent la trajectoire passée des cours à l'aide de graphiques. Elle trouve ses origines dans les théories qui ont d'abord été proposées par Charles Dow au tournant du siècle dernier. Sa théorie forme la pierre angulaire de l'analyse technique actuelle. L'analyste technique mène un travail d'enquête, cumulant des informations et les classant par leur degré de pertinence, pour finalement délivrer une recommandation, une conclusion à laquelle il donne une certaine probabilité.

    C'est la démarche que nous nous efforçons de suivre chez CS Consultants en proposant de manière régulière et rigoureuse une analyse des principaux marchés sous l'angle de l'analyse technique.

    Trois principes fondent cette discipline :

    • Les prix évoluent par tendance ...

    • Les marchés évoluent en tendance pendant une certaine durée, indépendamment des accidents qui peuvent affecter ponctuellement leur déroulement. Le travail de l'analyste est donc d'identifier la tendance ou plus exactement les différents niveaux d'une tendance (court, moyen, long terme ...).
    • L'action des marchés intègre tout ...

    • Les graphiques et les indicateurs techniques qui en découlent intègrent tout. Il ne s'agit nullement d'affirmer que les fondamentaux d'une entreprise (sa profitabilité, ses perspectives, son bilan …) , la situation macroéconomique d'un pays, les facteurs monétaires ou encore les biais psychologiques des investisseurs (la peur, la cupidité ...) n'influencent pas l'évolution des cours de bourse. Le fait est que cette myriade d'information qui pleut en continu sur nos écrans est instantanément digérée et assimilée par le carnet d'ordre. Il est donc pertinent de se référer directement à la lecture de cette information.
    • L'histoire se répète ...

    • La dernière hypothèse sous-jacente de l'analyse technique est que l'histoire se répète car les moteurs psychologiques des investisseurs sont relativement stables dans le temps. « L'esprit animal » de l'investisseur selon la terminologie de Keynes demeure. Pour l'analyste technique, la stabilité des moteurs psychologiques des investisseurs dans le temps est une vraie opportunité. Ils induisent des figures, des configurations caractéristiques qu'il est possible d'identifier et de classer. Ces structures qui ont donné de bons résultats dans le passé, nous pouvons supposer qu'elles continueront à le faire à l'avenir. Étudions le passé afin d'anticiper le futur.

Notre façon d'analyser les portefeuilles prend également en compte l'incapacité de l'analyse classique à en proposer une grille de lecture efficace. L’analyse repose traditionnellement sur une étude quantitative ne tenant compte que des performances passées. Ramener le risque d’un portefeuille à un simple ratio risque / rendement n’est pas suffisant.

Sous un masque de sophistication, l'inconvénient principal de ce type d'approche est une vision très étriquée de la notion d'investissement. Les diverses crises ont en effet largement démontré que les lois statistiques ne sont véritablement adaptées à la finance et à la mesure réelle du risque.

De fait, nous apportons un soin particulier dans notre processus de sélection des fonds à l'analyse qualitative. Une société de gestion est avant tout une entreprise humaine, une organisation dont il est crucial d’en mesurer la solidité et la rigueur. L’aspect qualitatif est central dans notre approche en nous permettant d’identifier les risques d’une société de gestion et des portefeuilles sous gestion.

Quelques exemples...
Prenons l'exemple de la volatilité dont la théorie nous enseigne qu'elle est une des mesures les plus pertinentes du risque. Le graphique ci-dessous qui trace la volatilité du S&P 500 de 1928 à nos jours est riche d'enseignement. Selon lui, un investissement eût été plus risqué en 2007 qu'en 2009 !

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Repensons également aux différents fonds monétaires dynamiques à l'aube de la crise des subprimes qui disposaient d'un excellent couple rendement/risque ou encore à l'affaire Madoff. A ce propos, le graphique ci-dessous affiche le rendement/risque annualisé de Fairfield Sentry et LuxAlpha entre janvier 1990 et octobre 2008.

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